ALTASCOPE : optimisation énergétique et décarbonation du transport public routier

Décarbonation et efficacité énergétique des transports collectifs

Chez ALTASCOPE, nous croyons qu’une gestion énergétique efficace repose sur la rationalisation systématique des déplacements et l’optimisation des services de transport existants. En réduisant les trajets en autosolisme et en maximisant l’efficacité des services collectifs, nous générons des gains environnementaux immédiats et mesurables, alignés avec les objectifs climatiques à long terme. Moins de kilomètres inutiles, plus de passagers transportés ensemble et une consommation optimisée : un impact direct sur le climat et la qualité de l’air.


L’organisation traditionnelle du transport public routier, basée sur des itinéraires standardisés et des arrêts fixes, ne répond plus à la diversité croissante des besoins de mobilité. ALTASCOPE promeut l'intégration de services individualisés dans le transport collectif, une modalité historiquement confinée aux véhicules privés,  comme levier stratégique pour limiter l'usage de la voiture individuelle. Ces dispositifs permettent d'améliorer l'accessibilité, la flexibilité opérationnelle et de réduire significativement les émissions de CO₂, NOX et PM10.

À l'échelle nationale, leur adoption pourrait diminuer de plusieurs millions de tonnes les gaz à effet de serre, contribuant directement aux engagements de l'Accord de Paris.

Résultats clés

Nos estimations reposent sur des sources sectorielles fiables et des données de terrain. Nous avons croisé ces données avec les dynamiques de mobilité afin d’en affiner la pertinence.

Pour les trajets domicile-travail de distance intermédiaire, on observe :

  • Autosolisme : 1,286 million d’actifs
  • Covoiturage : entre 161 000 et 241 000 actifs
  • Autres moyens : entre 80 000 et 161 000 actifs
Au total, ces trajets représentent 1,527 à 1,688 million d’actifs, soit 5,7 à 6,3 % de la population active française. Par ailleurs, environ 1,3 million d’actifs effectuent quotidiennement ces trajets en usage non mutualisé du véhicule, générant un niveau élevé d’émissions et limitant l’efficacité énergétique.

Analyse comparative

Même si les tendances sont globalement stables, de nouvelles politiques incitatives et l'évolution des pratiques de travail influencent progressivement la mobilité. Le transport individuel reste majoritaire, constituant un défi majeur pour la décarbonation. Pour promouvoir des alternatives durables, il est indispensable de dépasser les solutions informelles, de réviser les cadres réglementaires et de structurer efficacement la mobilité partagée, tout en adaptant les infrastructures existantes pour soutenir ces évolutions.

Conclusion et recommandations

ALTASCOPE s’engage à :
 
  • Consolider et structurer la mobilité partagée.
  • Adapter les infrastructures aux nouvelles pratiques de transport collectif.
  • Soutenir les décideurs publics dans la mise en œuvre de solutions de transport durable, mesurables et compatibles avec les objectifs climatiques.
Notre approche pragmatique, fondée sur l’analyse fine des données et l’expérience terrain, permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’améliorer la qualité de l’air et de renforcer la transition écologique des transports collectifs à l’échelle régionale et nationale.
ALTASCOPE : engagement, innovation et transparence dans le transport public

Notre engagement : innovation, régulation, transparence

Face à l’urgence climatique, nous avons engagé une démarche visant la reconnaissance institutionnelle d’une solution inédite, capable d'enrichir le champ de l’innovation publique.

Nous structurons et clarifions les leviers de transition énergétique applicables au transport public routier, en transformant des analyses complexes en recommandations opérationnelles. Fidèles à notre engagement, nous avons porté ce dossier sur le terrain juridique, afin de sécuriser la légitimité et la faisabilité de nos propositions.

Notre objectif est clair : éclairer la prise de décision publique en cohérence avec les impératifs climatiques et les évolutions systémiques nécessaires.

Cet engagement repose sur deux piliers fondamentaux :

  • Le renforcement des cadres réglementaires environnementaux aux niveaux national et européen
  • Le déploiement d’un modèle de mobilité routière bas-carbone, conçu pour combler les lacunes modales sur les segments les plus émissifs

Nous ne nous contentons pas d’accompagner les transformations : nous en sommes les initiateurs, ayant développé dès 2011 une solution de transport collectif innovante, alignée sur les engagements de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre depuis 1992.

Nous mobilisons notre expertise au service des institutions et des territoires, et mettons à disposition des décideurs, planificateurs, associations et citoyens une information rigoureuse, nourrie par plus de quinze années d’expérience de terrain.

Cette base opérationnelle permet d’éclairer les choix stratégiques dans des domaines clés : climat, énergie, environnement, aménagement du territoire, santé et biodiversité.

Notre étude projette un avenir où une solution incontournable de transport innovant pourrait équiper durablement les plus grandes métropoles françaises et européennes, touchant plusieurs millions d’habitants. Paris, Nice, Barcelone, Milan ou Berlin : autant de territoires où ce levier stratégique pourrait s’imposer comme une évidence face à l’urgence climatique.

ALTASCOPE : transition écologique et réduction des émissions dans les transports publics
Objectif 2050

Transition écologique des transports publics : un impératif 

Le transport reste l’un des principaux foyers de consommation énergétique en France, représentant près d’un tiers de la demande nationale.

Il dépend encore à plus de 90 % de ressources fossiles, avec une forte dépendance aux produits pétroliers.

À l’horizon 2030, malgré une progression modérée de l’électrification (+4 points), les combustibles fossiles resteront majoritaires dans le mix énergétique du secteur, autour de 85 %.

Cette évolution est freinée par des facteurs structurels, tels que la lenteur du renouvellement des flottes, y compris dans les transports publics, et la pénétration limitée des alternatives comme les biocarburants (≈ 9 %) ou l’électromobilité (≈ 6 %).

ALTASCOPE accompagne les gouvernements dans l’élaboration de politiques énergétiques réalistes et pragmatiques, basées non sur la réduction directe des émissions de gaz à effet de serre issues du transport routier, plutôt que sur des paris technologiques incertains.

Concrètement, cela passe par la mise en œuvre de leviers opérationnels : améliorer l’efficacité des usages, développer des offres de transport collectif à faibles émissions adaptées aux zones peu denses, faciliter l’accès des habitants de différents secteurs à un même service fiable et fréquent afin de mutualiser les trajets, optimiser l’exploitation et réduire la dépendance à la voiture individuelle, et analyser les conditions de réussite de chaque solution envisagée.

Déverrouiller les limites actuelles des transports routiers

Nos travaux d’analyse rappellent que la voiture particulière reste le mode dominant sur les distances allant de 1 à 1 000 km, en particulier hors des zones denses, reléguant bus et cars à des parts modales faibles, sauf sur les très courtes distances (2-5 km).

Le transport collectif routier présente des disparités importantes d’accès entre zones urbaines et rurales.

De son côté, le covoiturage peine à atteindre un taux d’occupation suffisant sur les courtes distances et ne devient significatif qu'au-delà de 100 km.

Le modèle économique du transport individuel de personnes en milieu urbain et périurbain, notamment les taxis, Uber et VTC, reste fragile face aux enjeux du dérèglement climatique et soulève des interrogations quant à leur faible efficacité énergétique à long terme.

S’agissant des alternatives modales :

  • La marche est ultra-dominante sur les trajets inférieurs à 1 km (82 % de part modale) mais s’effondre rapidement avec la distance.
  • Le vélo conserve un potentiel circonscrit aux courtes distances.
  • Les transports collectifs routiers existants demeurent indispensables, mais ne suffisent pas à inverser la tendance actuelle.

Dès lors, il devient crucial de soutenir l’émergence de nouveaux modèles de transport collectif routier à faibles émissions, capables de transformer les segments kilométriques les plus émissifs en véritables leviers de transition.

 ALTASCOPE : moteur de la transition écologique dans les transports 

Moteur de la Transition

ALTASCOPE ouvre la voie à une mobilité collective réinventée, conçue pour répondre aux exigences environnementales de notre époque. À la croisée de l’innovation, de l’engagement stratégique, notre démarche dépasse les limites des transports traditionnels en intégrant les contraintes climatiques, territoriales et sociales du 21è siècle.

Portée par une vision cohérente et durable, cette trajectoire illustre qu’il est non seulement nécessaire, mais possible, de transformer les contraintes énergétiques en leviers positifs pour la mobilité.

En plaçant la transition écologique au cœur de son action, ALTASCOPE agit comme un catalyseur pour le secteur des transports. En reconsidérant la manière dont les déplacements sont pensés, organisés et mis en œuvre, nous contribuons à faire émerger une nouvelle culture de la mobilité, sobre, résiliente et inclusive.

C’est ainsi que nous ouvrons la voie à une transition écologique à grande échelle, pleinement adaptée aux enjeux de demain.

Une transition numérique responsable

Parce que la transition écologique requiert une mobilisation collective à toutes les échelles, nous avons également pris soin de minimiser l’empreinte environnementale de notre infrastructure numérique, dans une logique de cohérence et d’exemplarité.

La transition écologique ne peut s’envisager sans une réflexion approfondie sur l’impact du numérique. Trop souvent perçues comme immatérielles, les technologies digitales ont pourtant une empreinte bien réelle sur l’environnement, notamment en termes de consommation énergétique, d’émissions de gaz à effet de serre, et d’épuisement des ressources rares.

Conscients que la cohérence est une condition essentielle à la crédibilité de toute action écologique, nous avons conçu notre infrastructure numérique en adoptant une approche sobre, optimisée et respectueuse des limites planétaires.

Cela se traduit par une série de mesures techniques et organisationnelles concrètes, réalisées en toute conformité avec les réglementations suisses et européennes en matière de protection des données : hébergement sur des serveurs à faible consommation énergétique (impact CO₂ : 0.042 kg/an), réduction volontaire des volumes de données stockées et transférées, utilisation d'outils open source plus légers, optimisation du poids des contenus en ligne, limitation de l'emploi de scripts tiers non essentiels, ainsi que le développement d'une architecture web conçue pour être pérenne.

Au-delà de l’outil technique, nous adoptons une philosophie du numérique utile et mesuré. Nous évitons l’usage excessif de contenus lourds ou à obsolescence rapide, privilégions la lisibilité, l’accessibilité, et la fonctionnalité sur l’esthétisme énergivore.

Notre site web a ainsi été développé selon les principes de l’éco-conception digitale, en visant la meilleure efficacité énergétique possible à chaque étape de son cycle de vie.

Cette cohérence entre le fond et la forme renforce notre engagement et affirme notre ambition : être un acteur exemplaire de la transformation écologique, y compris dans les détails souvent invisibles mais décisifs.

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